RETRAITES: MA RÉACTION À LA MANIFESTATION DEVANT MA PERMANENCE.
J’apprends par la presse qu’une manifestation est prévue devant ma permanence parlementaire, à Vitré, ce jour. Retenue à Paris pour travailler sur le projet de loi retraites dans le cadre de ma nomination à la commission spéciale, je ne serai pas présente.
Comme toute réforme, la mise en place de ce nouveau système de retraites suscite des inquiétudes et des oppositions tout à fait compréhensibles. Comme depuis le début de mon mandat, je me tiens bien évidemment à disposition de celles et ceux qui souhaitent échanger et me faire part de leurs interrogations et points de vue . C’est avec cette volonté de dialogue et de co-construction, que je reçois à ma permanence toutes celles et ceux qui le désirent et que j’ai organisé le 29 novembre dernier à Janzé , une réunion publique sur ce sujet.
Cette volonté d’échanges reste bien sûr la mienne, dans le respect des convictions de chacun. C’est pourquoi je réaffirme me tenir à disposition de celles et ceux qui souhaitent m’interpeller. Je regrette que le dialogue puisse être parfois envisagé que dans le rapport de force, tout comme je déplore que la baisse de la mobilisation entraîne une extrême minorité vers une radicalisation de la contestation. C’est pourquoi tout en réaffirmant que ma porte reste ouverte, je veux être tout aussi claire sur ces méthodes inadmissibles ! J’attends au préalable de mes éventuels interlocuteurs une condamnation ferme et sans aucune ambiguïté de ces modes d’action consistant à s’introduire de force dans le siège d’un syndicat, à couper le courant de manière sauvage et illégale, à empêcher la fin d’un examen comme ce fut le cas à l’université Rennes2 le 6 janvier dernier, ou encore à dégrader des permanences de députés. Ces méthodes sont autant de coups portés à notre démocratie. Ils doivent être condamnés, de tous, sans quoi le dialogue ne peut-être envisagé.