RECONFINEMENT: RESPONSABLES ET SOLIDAIRES.
RESPONSABLES car l’urgence est sanitaire. L’objectif est de limiter la contamination et sauver des vies.
La progression de l’épidémie est plus rapide que prévue et le confinement était de fait inévitable.
Le président de la République et le gouvernement n’ont pas pris cette décision de gaité de cœur car ils savent que ce reconfinement allégé, aura, comme la première fois, des impacts économiques et sociaux, qu’il faut d’ores et déjà atténuer.
L’ETAT RESPONSABLE ET SOLIDAIRE.
- En limitant les déplacements et en fermant les commerces non alimentaires.
- En prolongeant les mesures d’aide aux entreprises.
- En permettant aux entreprises fermées de moins de 50 salariés d’obtenir jusqu’à 10 000 euros sans exception et d’être exonérées totalement de cotisations sociales.
- En attribuant un crédit d’impôt aux bailleurs qui annuleraient une partie des loyers des entreprises de moins de 250 salariés, fermées administrativement.
- En mobilisant 100 M€ du plan de relance pour la digitalisation des petits commerces.
TOUS RESPONSABLES ET SOLIDAIRES.
- Nous devons continuer à respecter les gestes barrière primaires : le port du masque et la désinfection des mains. Nous devons limiter nos déplacements et proscrire les rassemblements. Protégeons-nous et protégeons les autres.
- Privilégions les achats dans les petits commerces. Les nouvelles attestations permettent le retrait des marchandises.
COLLECTIVITÉS ET ASSOCIATIONS DE COMMERÇANTS SOLIDAIRES.
- Renseigner, orienter, accompagner et mettre en réseau les commerces
- Informer la population et inciter à se tourner vers les achats de proximité
- Faciliter le « click and collect » qui consiste à donner la possibilité aux commerces fermés administrativement de vendre à distance (internet, téléphone) avec un retrait en magasin. La vente à emporter, sans commande à distance préalable, est interdite.
PARLEMENTAIRES ET ELUS LOCAUX RESPONSABLES ET SOLIDAIRES.
- Nous avons relayé le désarroi et la colère des petits commerçants de nos territoires.
- Nous avons demandé de prendre des mesures pour un traitement équitable entre les commerces, la fermeture des rayons non alimentaires dans les grandes surfaces, la fermeture des grandes enseignes.
- Nous avons demandé une meilleure communication et des moyens pour favoriser la vente en ligne et à emporter. De nombreuses initiatives locales sont déjà mises en œuvre, certaines régions accompagnent financièrement la digitalisation. Valorisons-les et partageons-les.
Lors du premier confinement, j’ai réuni les associations de commerçants de ma circonscription. Nous avions beaucoup échangé sur l’information et l’accompagnement des petits commerces dans leurs démarches, protocoles et vente en ligne. Je ne doute pas de leur capacité à réagir plus vite encore cette fois-ci.
Je ne doute pas non plus de l’accompagnement des collectivités et chambres consulaires dans cette période où nous devons tous nous serrer les coudes pour trouver des solutions adaptées.
Olivier Véran l’a affirmé « si ce confinement allégé ne fonctionne pas, il sera durci » Il en va aussi du devenir des prochaines fêtes de Noël et retrouvailles en famille.
NE NOUS TROMPONS PAS DE COMBAT.
- Des sénateurs votent la réouverture des commerces de proximité ;
- Des élus donnent des leçons au gouvernement alors même qu’ils n’ont pas voté l’Etat d’urgence sanitaire;
- Des élus déplorent la concurrence faite entre grandes surfaces et petits commerces en oubliant que leur volonté d’implanter des grandes surfaces commerciales a déjà tué depuis longtemps le petit commerce de centre-ville ;
- Un président de parti, élu de la nation, appelle à désobéir et à prendre des arrêtés autorisant l’ouverture des commerces de proximité.
Cohérence dans l’indécence !
Il est bon de rappeler qu’aujourd’hui, une personne meurt de la COVID toutes les 4 minutes, que les services de réanimation sont saturés ou en passe de l’être, que de plus en plus de professionnels de santé sont contaminés et donc absents avec un risque de manquer de bras pour soigner, au risque de voir apparaitre des inégalités face aux soins vitaux.
NOTRE COMBAT COLLECTIF,
- C’est de ralentir la propagation du virus, de limiter les entrées en hospitalisation et en réanimation,
- C’est de sensibiliser et mieux informer
- C’est de soutenir financièrement les secteurs à l’arrêt
- C’est d’accompagner la population, les entreprises et commerces à s’adapter à cette situation de crise inédite.
Soyons toutes et tous responsables et solidaires.