Christine Cloarec-Le Nabour
Députée de la 5ème Circonscription d'Ille-et-Vilaine

AVEC LES PATRONS DE DISCOTHÈQUES.

En circonscription

À l'invitation de Monsieur François DE PENA - Président de l'UMIH 35 et vice-Président de l'UMIH Bretagne (Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie), je me suis rendue au Gatsby Club de Rennes ce lundi 29 juin 2020 à la rencontre des patrons de discothèques, dont Carl HAUTBOIS - co-Gérant de la discothèque "Le Gossip" à Vitré, avec qui j'avais par ailleurs déjà échangé sur leur situation de détresse et d'incompréhension.

Dans cette période post confinement qui a vu la quasi totalité des activités reprendre (parfois partiellement), les discothèques n'ont pas été autorisées à ré-ouvrir, plaçant la filière tout entière dans une situation aujourd'hui intenable. Consciente des enjeux mais aussi confiante en leur responsabilité et en leur savoir faire habituels, j'ai signé la tribune de "Paris Nuit" appelant à la réouverture des discothèques (voir pdf en bas de page).

Ce temps d'échanges n'a fait que conforter ma conviction. A la différence d'autres secteurs, les discothèques ont la particularité de gérer de l'entrée à la sortie de l'établissement, avec une culture de vigilance et de contrôle : accès, encaissement, vestiaire, consommation, surveillance, entretien... Les discothèques sont aussi munies de systèmes de ventilation ultra-performants renouvelant l'air à une fréquence élevée. Autant d'atouts qui me semblent devoir être mis en avant pour envisager une réouverture dès cet été.

Un protocole sanitaire était en cours d'élaboration. Il doit pouvoir être finalisé, en responsabilité et en confiance, et adopté au plus vite afin de permettre la réouverture et la reprise de l'activité.

À l'image des marchés et des plages, je plaide pour une solution au plus près du terrain: décisions via le "couple Préfet - Maire".

Dans le cas où l'exécutif ne reviendrait pas sur la décision de fermeture des établissements pendant l'été, Il conviendra d'accompagner financièrement ce secteur d'activité et de permettre des déqualifications temporaires


La fête a été la première activité d'après guerre. Il s'agit là d'un savoir vivre à la française aujourd'hui en danger. Notre jeunesse a besoin de se retrouver dans des lieux encadrés comme les discothèques. Depuis le déconfinement, les organisations sauvages, les cas de désordre sur les lieux publics et les nuisances causées par des soirées désormais organisées, par défaut, dans les maisons et appartements, sont en hausse et inquiètent les forces de l'ordre.

Loin des caricatures qui reposent sur une vision dépassée de la profession, il nous faut constater son évolution, défendre son savoir-faire et l'encourager à poursuivre sur cette voie de la responsabilité.

Pour aller + loin: retrouvez ci-dessous la tribune de "Paris Nuit" que j'ai souhaitée co-signer.


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