AUX COTÉS D'EDOUARD PHILIPPE POUR LA SIGNATURE DU CONTRAT D'ACTION PUBLIQUE POUR LA BRETAGNE.
Ce mardi 8 février 2019 fera date pour la Bretagne.
Avec les élus bretons, j'accueillais le Premier ministre Édouard PHILIPPE pour la signature du « Contrat d’action publique pour la Bretagne » composé de deux volets : "L'accessibilité" et "Bretagne: un laboratoire de l'action publique". Une contractualisation qui fait suite aux annonces du président de la République Emmanuel MACRON, détaillées à Quimper le 21 juin 2018.
Le Premier ministre a pu rappeler le « fait générateur » pour les deux régions Bretagne et Pays-de-la-Loire: répondre à un important besoin de mobilité, suite à l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Emmanuel MACRON avait alors appelé à une « décentralisation de projet » reposant sur une « déconcentration renforcée ». C’est à dire des initiatives locales, répondant aux besoins du territoire, et s’appuyant sur les services de l’État en région .
Dès lors, c’est un travail de confiance qui s’est engagé de la part de l’État. Confiance aux élus, aux initiatives locales, à ses services déconcentrés qui ont conduits les discussions pour ces pactes, avec l’expérimentation de la différenciation.
Le Premier ministre a pu préciser quatre raisons qui ont permis à la Bretagne d’être choisie pour devenir ce fameux laboratoire de l’action publique :
- Les élus, régionaux comme nationaux, ont porté la candidature.
- On ne part pas de zéro : élaboration puis la conclusion du « pacte d’avenir pour la Bretagne » en 2013.
- La pratique de la démocratie locale, de la construction des politiques publiques nous est particulière et permet une relation de confiance et de partenariat remarquable avec les services de l’État.
- Une forte demande d’État déconcentré avec l’idée de décider localement pour tenir compte des enjeux propres à la région.
Un contrat d’action publique en Bretagne qui se décline en deux volets.
1/ L’accessibilité :
C’est un combat historique de la Bretagne, qui a permis de lancer le plan routier breton dans les années 1970 ou dernièrement encore la Bretagne à Grande Vitesse. Tous sommes d’accord aujourd’hui pour concentrer les efforts sur les mobilités du quotidien . Le Premier ministre a pu évoquer différents sujets comme la finalisation de la RN 164, (voir illustration plus haut), le soutien au renforcement de l’aéroport de Rennes, le développement de « HUB aérien» comme Brest-Amsterdam ou encore la nécessité d’une liaison Quimper-Orly à défendre devant la commission européenne sous « obligation de service public ». La voix des ports bretons sera également portée, notamment dans le cadre du Brexit.
2/ Bretagne : laboratoire de l’action publique :
Édouard PHILIPPE a rappelé que ce contrat préfigure ce que pourrait apporter la différenciation, inscrite au projet de réforme de la constitution.
Ses objectifs :
- Adapter l’action publique aux besoins locaux
- Simplifier en réduisant le nombre d’interlocuteurs.
Signé avec la région, ce contrat implique la mobilisation de l’ensemble des collectivités bretonnes dans sa mise en œuvre. Le Premier ministre a énuméré des exemples concrets de ce qui serait permis comme sur le sujet du logement. Vous trouverez en bas de page l'intégralité de son discours en vidéo.
En tant que parlementaire, c’est une fierté de faire partie d’une majorité qui aura œuvré à faire de la Bretagne ce laboratoire. Je fais mienne la conclusion de Édouard PHILIPPE : « Il fallait une terre de dialogue, de tradition, d’audace, de bon sens, d’innovation pour avancer ».
La Bretagne en marche vers la différenciation !
À la demande d'un habitant de la circonscription qui m'a contactée par courriel, vous trouverez ci-après un pdf avec davantage de précisions sur ce qui a été signé ce 8 février 2019.
Discours de Édouard PHILIPPE à voir dans son son intégralité:
Cliquez sur l'image pour lancer la vidéo.